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Même si le traitement est terminé, le patient peut souffrir d’effets secondaires à plus ou moins long terme. Un suivi médical et/ou psychologique peut l’aider à se réadapter à sa nouvelle vie.
Après un cancer de la prostate, le patient peut être amené à mettre en place de nouvelles habitudes de vie, suite notamment aux effets secondaires des traitements. En cas de radiothérapie externe, des douleurs de la zone irradiée peuvent persister. Une rectite (inflammation de la muqueuse du rectum) est fréquente et se manifeste notamment par du sang dans les selles. Des troubles de l'érection, parfois temporaires, peuvent survenir chez les personnes ayant subi une prostatectomie, une radiothérapie ou sous hormonothérapie. Des traitements sont disponibles (comprimés, injections intra caverneuses). Enfin, une incontinence urinaire passagère est possible après l'intervention chirurgicale ou la radiothérapie. Elle peut se traiter avec des médicaments, de la rééducation ou la pose d’un sphincter urinaire artificiel.
Il est important également d’adopter une bonne hygiène de vie avec une alimentation diversifiée. Si le patient est traité par hormonothérapie, une supplémentation en vit D et calcium peut être utile pour prévenir l'ostéoporose. La pratique d’une activité physique adaptée, régulière et modérée est conseillée.
Un soutien psychologique peut également aider le patient à gérer ses angoisses suite à l’annonce de la maladie, au cours du traitement ou lorsque celui-ci est terminé. Parallèlement, le recours aux associations de patients peut être très précieux. Dans tous les cas, il est important d’exprimer ses doutes et ses craintes et d’en parler.
En cas de difficultés dans la vie quotidienne, les patients peuvent solliciter une aide à domicile. Qu’il s’agisse d’une auxiliaire de vie ou d’une technicienne de l’intervention sociale et familiale, ces professionnels peuvent les aider dans les gestes du quotidien comme le lever, la toilette ou l’alimentation, les activités domestiques, les démarches administratives, l’organisation de la vie familiale…
Enfin, si le patient a une activité professionnelle, il peut au moment de la reprise demander une adaptation du poste ou du temps. Après un arrêt de plus de 30 jours, une visite de pré-reprise auprès du médecin du travail est obligatoire. Des visites de contrôle sont programmées régulièrement à l’issue du traitement.
Contacts utiles
L’institut national du cancer (InCa) : www.e-cancer.fr
L’association française d'urologie (AFU) : www.urofrance.org
L’Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate (ANAMACAP) : www.anamacap.fr
CERHOM : cerhom.fr